Santé de femme

Toutes les informations sur la vie et la santé des femmes

Infections

Pertes vaginales

Les pertes vaginales, appelées leucorrhées, sont fréquentes et souvent normales.

Les leucorrhées sont des sécrétions blanchâtres provenant du vagin ou du col de l’utérus, qui ne démangent pas et ne sentent pas mauvais.

Elles sont présentes de façon normale chez toutes les femmes en période d’activité génitale.

Elles sont composées de glaire cervicale produite par les cellules du col de l’utérus, de cellules vaginales et de bactéries habituellement présentes dans le vagin.

Chez certaines femmes, elles sont très abondantes, avec pour conséquence d’humidifier et de tacher les sous-vêtements. Cela entraîne bien sûr une désagréable sensation d’inconfort, mais cela n’est pas pathologique.

Raisons

Les œstrogènes (hormones féminines qui sont maximales juste avant l’ovulation): compte tenu de leur dépendance à cette sécrétion, les leucorrhées varient en quantité selon le cycle et l’imprégnation hormonale de chacune.

Certaines patientes produisent plus d’œstrogènes que d’autres:

  • La grossesse;
  • L’ectropion: la muqueuse normalement présente dans l’utérus est extériorisée dans le vagin, ce qui est fréquent chez les jeunes patientes et normal;
  • Kyste de Naboth: fréquent et normal, c’est un kyste simple rempli de mucus.

Symptômes

Les leucorrhées sont pathologiques si:

  • elles brûlent ou démangent;
  • elles ont une odeur désagréable;
  • elles sont mélangées à du sang;
  • elles sont liquides, mousseuses, grisâtres, jaunâtres, verdâtres…

Solutions

La plupart du temps, elles ne sont pas traitées, car elles sont physiologiques.

  • utiliser des protège-slips en coton ou changer plus fréquemment de sous-vêtements;
  • porter uniquement des sous-vêtements 100% coton;
  • éviter les pantalons serrés;
  • discuter d’une méthode contraceptive qui stabilise ou réduit les œstrogènes;
  • enlever l’ectropion: uniquement si les sécrétions dérangent;
  • enlever le kyste de Naboth: uniquement si les sécrétions dérangent;
  • le laser vaginal peut être une solution, néanmoins il n’est pas remboursé par l’assurance maladie.

Si les leucorrhées sont pathologiques, leur traitement dépendra bien évidemment de leur cause.

Mycoses

Une mycose est un champignon étant présent dans la flore naturelle du vagin en faible quantité.

Parfois, il se multiplie anormalement en trop grand nombre et provoque des brûlures/démangeaisons et des pertes blanches inhabituelles.

Raisons

Une mycose est souvent favorisée par un changement de PH vaginal, pouvant être dû à:

  • un stress, une fatigue;
  • une chaleur intime: protège slip, sous-vêtements et pantalon trop serré;
  • la prise d’antibiotiques;
  • la piscines;
  • des rapports sexuels .

Traitement

  • Les ovules et les crèmes antifongiques vendus sans ordonnance en pharmacie sont efficaces dans plus de 80% des cas. On peut donc les utiliser en toute confiance. Le problème, c’est qu’il est tentant, et fréquent, de ne se traiter qu’avec la crème, car les brûlures sont surtout localisées au niveau de la vulve. Or, celle-ci ne détruit pas les mycoses présentes dans le vagin, à coup sûr responsables d’une récidive quelques jours plus tard, si on n’associe pas des ovules.
  • Après une consultation afin de s’assurer du diagnostic, un traitement antimycosique en ovules et crème durant 6 jours associés parfois à un comprimé per os peut être prescrit. Le partenaire est parfois traité pour éviter des récidives.

Durant les premiers jours de traitement, une exacerbation des brûlures et picotements est normale, ceci est liée à la destruction du champignon qui libère des substances irritantes.

Si après un traitement en vente libre, des symptômes persistent ou si une récidive apparaît dans les 5 semaines, il est préférable de prendre rendez-vous au cabinet pour une consultation.

Prévention

  • Éviter les douches vaginales. Pas plus de deux toilettes intimes par jour.
  • Utiliser un savon doux, à PH neutre.
  • Après la piscine, ne gardez pas un maillot de bain mouillé sur vous et lavez-le bien.
  • Pendant les règles: changez les serviettes et les tampons régulièrement.
  • Éviter les protège-slips en dehors des règles.
  • Porter des sous-vêtements 100% coton.
  • Uriner après un rapport sexuel.
  • Éviter la sécheresse vulvo-vaginale.

Récidive et chronicité des mycoses

Les mycoses vaginales, lorsqu’elles se répètent, peuvent devenir très désagréables, voire insupportables.

La vérification de la nature de la mycose, la prise d’un traitement adapté, l’élimination des facteurs de récidives, le rééquilibrage de la flore vaginale, une stratégie médicale ou du laser, sont parfois nécessaires pour en venir à bout.

  • Vérifiez qu’il s’agit d’une mycose : même si le diagnostic a été posé une première fois par le médecin, des signes cliniques identiques ne signifient pas qu’il s’agit à nouveau d’une mycose, raison pour laquelle un prélèvement sera effectué durant la consultation.
  • La prise d’un traitement adapté: le prélèvement permettra de s’assurer qu’il s’agit bien d’une mycose, car certaines bactéries peuvent produire les mêmes symptômes, tout autant qu’un problème dermatologique (eczéma, psoriasis, sécheresse).
  • Éliminer les facteurs favorisant les irritations ou la macération: strings, sous-vêtements synthétiques, port continu de protège- slips, douche vaginale. Pour diminuer les risques, il est préférable d’utiliser un savon doux, faire usage de lubrifiant pour les rapports sexuels., d’uriner après les rapports., de diminuer l’apport en sucre rapide et lent de votre alimentation…
  • Rééquilibrer la flore vaginale avec une cure de probiotiques
  • Stratégie: selon le ou les facteurs déclencheurs, une prescription d’antimycosiques et/ou probiotique seront prescrits à des intervalles déterminés. Le laser vaginal peut être une solution, néanmoins il n’est pas remboursé par l’assurance maladie.

Téléchargements

Gardnerella

La Gardnerella vaginalis est une bactérie naturellement présente dans le vagin, mais en faible quantité.

Elle devient pathologique lorsqu’elle se multiplie en forte quantité.

Ce n’est pas une maladie sexuellement transmissible.

Causes et transmission

L’infection à Gardnerella vaginalis provient d’un déséquilibre de la flore vaginale.

Plusieurs facteurs peuvent en être à l’origine:

  • le stress, la fatigue;
  • les serviettes hygiéniques;
  • la chaleur;
  • les excès d’hygiène, les douches vaginales;
  • le changement de partenaire(s) sexuel(s).

Symptômes

  • Sécrétions vaginales inhabituelles, blanchâtres ou grisâtres et malodorantes (odeur désagréable comparable à celle du poisson);
  • Petits saignements en dehors des règles.

À noter que la plupart des femmes ne présentent pas de symptôme.

Traitement

En cas de Gardnerella vaginalis, du métronidazole en ovule ou per os est prescrit.

Les partenaires sont traités en cas de récidive ou s’ils présentent des symptômes.

Récidive et chronicité des mycoses

La prescription sera d’ovule naturel, disponible en pharmacie.

Un traitement par laser varginal est possible. Ce traitement n’est pas remboursé par les assurances-maladie.

Infections urinaires (cystites)

Symptômes

  • Besoin d’uriner très fréquemment;
  • Douleurs en urinant;
  • Sensation de pesanteur dans le bas ventre ou douleurs abdominales.

Examens

Un test urinaire direct (stick) à l’aide d’une bandelette permet de savoir si la patiente souffre effectivement d’une infection urinaire et en indique la gravité.

Ainsi, certains antibiotiques sont prescrits en première intention en une seule dose, d’autres pendant plusieurs jours pour des infections plus compliquées.

Pour déterminer quelle bactérie est à l’origine de la cystite, les urines sont mis en culture pendant 48h puis envoyées en laboratoire.

Ce procédé permet également de savoir si l’antibiotique prescrit est suffisant. Si ce n’est pas le cas, une seconde ordonnance sera adressée par courrier à la patiente.

Récidive et chronicité des cystites

  • Boire au moins 1,5 litre par jour.
  • Uriner après les rapports sexuels.
  • Eviter d’avoir froid au pieds et au dos.
  • Eviter d’être constipée.
  • Boire du thé d’orties et/ou de la canneberge.
  • Faire un vaccin homéopathique.

Si les cystites sont déclenchées systématiquement après les rapports sexuels un traitement prophylactique d’antibiotiques pourrait être proposé.

Un traitement par laser vaginal peut être indiqué (prestation non remboursée par les assurances).

Herpès

L’herpès est une maladie très répandue, il n’y a pas de honte à en souffrir.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 3,7 milliards de personnes de moins de 50 ans (soit la moitié de la population mondiale) sont infectées par ce virus.

L’herpès génital est une infection chronique : il est impossible de s’en débarrasser. En revanche, des traitements réussissent à en soulager les symptômes et à réduire la fréquence des poussées.

Une poussée d’herpès chez l’un des membres d’un couple stable ne signifie pas qu’il y a eu infidélité. L’infection peut être survenue avant que le couple ne se forme : il arrive, en effet, que le virus dorme durant plusieurs années avant de provoquer les lésions.

Une personne infectée peut voir le virus se propager d’une partie de son corps à une autre. Par exemple, le virus peut être transmis, par les doigts de la bouche aux parties génitales.

Tous les êtres humains ne sont pas égaux face à l’herpès. Certaines personnes ont rarement des récidives, d’autres y sont souvent confrontées.

Symptômes

L’apparition de petites vésicules douloureuses sur les organes sexuels. Ces vésicules sont transparentes et remplies de liquide, puis elles se transforment en ulcérations.

Traitement

Une crème à appliquer localement ainsi que des comprimés antiviraux seront prescrits.

Recommandations

En cas de poussée d’herpès génital, il est recommandé de s’abstenir de toute relation sexuelle. En effet, les vésicules sont des réservoirs à virus. Un simple contact avec une personne infectée suffit à être contaminé.

En cas d’herpès labial, il est recommandé de s’abstenir de sexe oral. En effet près de la moitié des cas d’herpès génital sont causés par le virus à l’origine de l’herpès labial.

Herpès et grossesse

Si la mère a une poussée d’herpès au moment de l’accouchement et qu’il s’agit de sa première infection par le virus, le risque de transmission du virus au nouveau-né est d’environ 40%.

Une infection rare, mais grave: le risque de mortalité et de séquelles sévères est très élevé. Il faut donc absolument éviter que la mère soit infectée pour la première fois par le virus de l’herpès au cours de sa grossesse.

Un accouchement par césarienne est donc recommandé, en cas de poussée d’herpès génital.

Par prévention, un traitement antiviral sera instauré dès la 36e semaine de grossesse, à toutes femmes qui auraient déjà présenté de l’herpès génital, afin d’éviter une poussée le jour de l’accouchement, permettant ainsi un accouchement naturel.

MST

Chlamydia

Les chlamydiae sont des bactéries et font partie des infections sexuellement transmissibles (MST – IST) les plus répandues en Europe.

Transmission

Comme les bactéries sont présentes sur les muqueuses, les chlamydiae se transmettent lors d’un rapport sexuel oral, vaginal ou anal.

Le sperme et les sécrétions vaginales ne contiennent pas de bactéries susceptibles de provoquer une infection à chlamydia.

Symptômes

La plupart du temps, l’infection est asymptomatique (on ne sent rien).

Conséquences

Même en l’absence de symptômes, les infections à chlamydia peuvent avoir des conséquences à long terme.

Chez la femme, elles peuvent entraîner une inflammation pelvienne et des adhérences dans les trompes et ainsi provoquer des grossesses extra-utérines ou la stérilité.

Chez l’homme, elles peuvent provoquer, dans de rares cas, une épididymite pouvant également être à l’origine d’une stérilité.

Une infection pendant la grossesse est susceptible de provoquer un accouchement prématuré. Les nouveau-nés peuvent être contaminés par leur mère pendant l’accouchement et présenter alors une conjonctivite ou une pneumonie.

Diagnostic

Une chlamydia peut être détectée par un frottis (PCR) du vagin, de l’anus, du pharynx ou urètre masculin ou par un test urinaire, mais cette méthode est moins fiable, elle ne permet pas toujours de détecter l’infection.

Traitements disponibles

Des antibiotiques sont prescrits pour son traitement.

Il est recommandé de traiter le partenaire actuel simultanément pour éviter de se contaminer sans cesse l’un l’autre. Le traitement étant efficace à 95%, il est conseillé d’utiliser un préservatif durant 6 semaines, puis de venir se refaire tester à nouveau en compagnie de son partenaire.

Pourquoi attendre 6 semaines après le traitement pour refaire le test?

Les bactéries tuées par l’antibiotique sont encore présentes durant 5 semaines. De ce fait, si l’on refait un prélèvement avant 6 semaines, le laboratoire ne peut faire la différence entre les bactéries encore vivantes (toujours contagieuses), et les bactéries mortes (qui ne sont plus contagieuses).

Comment éviter une nouvelle infection?

Les préservatifs diminuent le risque d’infection, mais ne le suppriment pas. L’important est de diagnostiquer et de traiter l’infection à temps.

Par conséquent, les personnes qui changent souvent de partenaires sexuels même en utilisant des préservatifs devraient se faire tester.

Source: Office fédéral de la santé publique (OFSP)

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Gonocoque

Les gonocoques sont des bactéries sexuellement transmissibles (MST – IST), les plus répondues au monde. Ils provoquent une infection appelée gonorhée.

Transmission

Ils se transmettent lors de rapport sexuel oral, vaginal ou anal.

Symptômes

  • Ecoulement vaginal, pénien ou anal à l’odeur inhabituelle et parfois purulent;
  • Douleurs au niveau du vagin ou du gland;
  • Douleurs en urinant;
  • Douleurs lors des rapports sexuels;
  • Démangeaisons et irritation dans la région anale;
  • Maux de gorge, rougeur et irritation dans la cavité bucco-pharyngée;
  • Saignements occasionnels en dehors des règles.

Souvent, les symptômes sont moindres, voire inexistants chez les femmes, alors que chez les hommes les symptômes sont plus marqués. Chez les deux sexes, elle peut conduire à la stérilité et, plus rarement, entraîner des complications (inflammations des articulations, de la peau, du cœur ou de la conjonctive).

Diagnostic

La gonorrhée est diagnostiquée à l’aide d’un frottis PCR du col de l’utérus chez la femme et de l’urètre chez l’homme, également par un test urinaire ou sanguin.

Traitements disponibles

Des antibiotiques sont prescrits pour son traitement.

Il est recommandé de traiter le partenaire actuel simultanément pour éviter de se contaminer sans cesse l’un l’autre. Le traitement étant efficace à 95%, il est conseillé d’utiliser un préservatif durant 6 semaines, puis de venir se refaire tester à nouveau, en compagnie de son partenaire.

Pourquoi attendre 6 semaines après le traitement pour refaire le test?

Les bactéries tuées par l’antibiotique sont encore présentes durant 5 semaines. De ce fait, si l’on refait un prélèvement avant 6 semaines, le laboratoire ne peut faire la différence entre les bactéries encore vivantes (toujours contagieuses), et les bactéries mortes (qui ne sont plus contagieuses).

Comment éviter une nouvelle infection?

Les préservatifs diminuent le risque d’infection, mais ne le suppriment pas. L’important est de diagnostiquer et de traiter l’infection à temps.

Par conséquent, les personnes qui changent souvent de partenaires sexuels même en utilisant des préservatifs devraient se faire tester.

Source: Office fédéral de la santé publique (OFSP)

Téléchargements

Papillomavirus HPV

Le papillomavirus est un virus sexuellement transmissible.

Il existe plus de 196 types de ce virus et le vaccin nous en immunise contre 7.

80% des personnes sexuellement actives en sont porteuses

Il se transmet même avec un préservatif dans plus de 20% des cas (il n’est pas possible de déterminer qui a transmis le ou les virus).

Il est important de noter qu’en général, le système immunitaire du corps se débarrasse du HPV de façon naturelle, en un an ou deux. Dans la majorité des cas, les femmes atteintes ne développeront pas de cancer du col de l’utérus.

Du fait de cette grande diversité, différents types provoqueront différentes maladies.

Certains peuvent être à l’origine de stades précancéreux ou de cancers si l’infection persiste longtemps tandis que d’autres provoquent des verrues génitales appelées condylomes.

Il arrive également qu’ils n’occasionnent rien en particulier.

Transmission

Le papillomavirus est transmis lors de rapports sexuels vaginaux, oraux ou anaux. Il peut l’être aussi par les mains, les sex-toys ou d’autres objets portés au contact des organes génitaux de plusieurs personnes.

Symptômes

Dans la majorité des cas, aucun symptôme ne fait suite à une infection par la papillomavirus. En effet, le corps parvient à maîtriser lui-même le virus.

Dans une plus petite proportion, certains provoquent des lésions cutanées sous forme de verrues génitales ainsi que des saignements pendant ou après un rapport sexuel.

Traitements disponibles

Pour plus de détails, vous pouvez consulter la page Contrôle gynécologique – dépistage.

Syphilis

La syphilis est une bactérie sexuellement transmissible qui, non traitée, peut devenir chronique et engendrer de graves problèmes de santé.

Transmission

Elle se transmet lors d’un rapport sexuel vaginal, oral ou anal avec une personne infectée se trouvant dans une phase contagieuse.

Elle peut aussi être transmise de la mère à l’enfant pendant l’accouchement. Les conséquences peuvent être graves pour celui-ci en l’absence de traitement.

Symptômes

Première phase

Apparition de petits renflements, abcès ou lésions au niveau des points d’entrée de la bactérie, entre une semaine et trois mois après la contamination. Lorsque les abcès sont localisés au niveau de l’anus, du vagin ou du pharynx, ils passent souvent inaperçus car ils sont généralement indolores ( à l’inverse des abcès de l’herpès qui sont douloureux). Les symptômes disparaissent au bout de quatre à six semaines, même sans traitement. Cependant, la maladie et sa contagiosité persistent.

Deuxième phase

Eruption cutanée sans démangeaisons, qui touche souvent la paume des mains et la plante des pieds. Des ganglions enflés, une chute des cheveux et d’autres symptômes supplémentaires peuvent apparaître. Ces symptômes disparaissent également sans le moindre traitement.

Troisième phase

La maladie continue à évoluer sans le moindre symptôme. Cette phase peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années.

Durant la première année de cette troisième phase, certaines personnes présentent encore par moments des lésions de la peau et des muqueuses. Elles restent donc potentiellement contagieuses.

À long terme, la syphilis peut engendrer des lésions graves au niveau du cœur, du cerveau, des os, de la peau et d’autres organes. De plus, durant toutes les phases, le système nerveux peut subir des lésions; on parle alors de neurosyphilis.

Diagnostic

On diagnostique la syphilis à l’aide d’un test sanguin. Il existe aussi des tests rapides, mais ceux-ci ne sont pas recommandés par l’Office fédéral de la santé publique. Durant la phase précoce, l’agent pathogène peut également être détecté par un frottis au niveau des lésions de la muqueuse.

Traitements disponibles

Cette bactérie est traitée avec des antibiotiques. Si elle est détectée à temps, l’infection peut être guérie. Il est recommandé de traiter le partenaire actuel simultanément pour éviter de se contaminer sans cesse l’un l’autre.

Comment éviter une nouvelle infection?

Les préservatifs diminuent le risque d’infection, mais ne le suppriment pas. L’important est de diagnostiquer et de traiter l’infection à temps. Par conséquent, les personnes qui changent souvent de partenaires sexuels même en utilisant des préservatifs devraient se faire tester.

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Hépatite B

L’hépatite B est un virus sexuellement transmissible qui provoque une maladie infectieuse du foie.

Transmission

Elle se transmet par le contact avec des liquides organiques (en particulier le sang) et les sécrétions génitales lors de rapports sexuels.

Une femme infectée peut transmettre la maladie à son enfant lors de l’accouchement.

Symptômes

1/3 des cas

Symptômes généraux non spécifiques tels que manque d’appétit, nausées, vomissements, douleurs abdominales. Des douleurs articulaires, de la fièvre ou des éruptions cutanées peuvent parfois se manifester 45 à 180 jours après la contamination.

1/3 des cas

Une jaunisse peut survenir (coloration jaune du blanc de l’œil et de la peau).

Dernier tiers des cas:

Asymptomatique.

L’hépatite B aiguë guérie le plus souvent complètement de manière spontanée. Cependant, 5 à 10% des personnes infectées à l’âge adulte et 90% des nourrissons contaminés à la naissance développent une hépatite B chronique, pouvant provoquer une cirrhose ou un cancer du foie.

Les personnes qui guérissent complètement de l’hépatite B sont immunisées à vie.

Diagnostic

L’hépatite B est diagnostiquée à l’aide d’une prise de sang.

Traitements disponibles

Les guérisons spontanées sont courantes, aucun traitement n’est recommandé aux adultes atteints d’une hépatite B aiguë.

En revanche, dans le cas d’une hépatite B chronique, la patiente est traitée avec des médicaments antiviraux.

Les antiviraux actuels ne permettent pas d’éliminer totalement le virus, ils freinent uniquement sa prolifération. Les personnes concernées doivent très souvent suivre ce traitement à vie.

Il n’est pas nécessaire de traiter les partenaires sexuels mais il convient de déterminer avec son médecin la personne pouvant être à l’origine de l’infection et à quelles personnes l’infection pourrait déjà avoir été transmise. Les partenaires sexuels de la personne infectée devraient se faire examiner.

Comment éviter une infection?

La vaccination permet d’éviter une infection d’hépatite B.

L’Office fédéral de la santé publique recommande la vaccination à toutes les personnes présentant un risque élevé de contamination; elle est importante pour celles qui travaillent dans le domaine de la santé, pour celles qui changent régulièrement de partenaires et pour les consommateurs de drogue.

La vaccination contre l’hépatite B est prise en charge par l’assurance.

En cas de grossesse, le dépistage de l’hépatite B a lieu durant le premier trimestre. Si une infection est avérée, des mesures sont prises pour protéger l’enfant.

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VIH (HIV)

Le VIH (virus d’immunodéficience humaine) est probablement le virus sexuellement transmissible le plus connu. Si une infection par le VIH n’est pas traitée, elle évolue vers le sida. A partir de ce moment, les défenses immunitaires ne fonctionnent plus correctement; c’est pourquoi le SIDA est mortel.

Une infection au VIH devrait être traitée le plus rapidement possible. L’espérance de vie est alors comparable à celle des personnes n’étant pas infectée (= séronégatives). De plus, lorsque le traitement est efficace, il n’y a plus de risque de transmission.

IMPORTANT: une infection par le VIH devrait être dépistée et traitée rapidement. Le traitement permet d’éviter que le virus n’affaiblisse encore plus le système immunitaire. Une fois le traitement initié, le virus n’est rapidement plus détectable dans le sang. Cela signifie également qu’il n’est plus transmissible.

Des symptômes pseudogrippaux (fièvre, gonflement des ganglions, fatigue, etc.) après avoir vécu une situation à risque peuvent être le signe d’une récente infection par le VIH. Dans ce cas, vous devriez urgemment prendre rendez-vous au centre de conseil ou avec un médecin pour discuter d’une possible infection par le VIH.

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Trichomonase

La trichomonase est un parasite, maladie sexuellement transmissible (MST – IST).

Transmission

La transmission se fait principalement par voie sexuelle, et plus rarement, arriver dans le vagin par la vessie ou les intestins. Elle peut également être transmise indirectement, surtout dans un milieu humide, notamment par le partage de textiles ou d’objets humides ainsi que par une eau de piscine non chlorée. La transmission de la mère au nouveau-né est également possible.

Symptômes

La plupart du temps, les personnes atteintes ne présentent aucun symptôme.

Chez les femmes

  • pertes vaginales claires, mousseuses, à l’odeur désagréable;
  • démangeaisons;
  • sensation de brûlure en urinant.

Chez les hommes

  • sensation de brûlure en urinant;
  • rougeur et irritation du gland.

Non traitée, l’infection peut entraîner la stérilité chez les deux sexes.

Diagnostic

On détecte la trichomonase par frottis PCR vaginal ou au niveau de urètre chez l’homme

Traitements disponibles

Les antibiotiques sont la base du traitement de cette infection.

Il est recommandé de traiter le partenaire actuel simultanément pour éviter de se contaminer sans cesse l’un l’autre.

Comment éviter une nouvelle infection?

Les préservatifs diminuent le risque d’infection, mais ne le suppriment pas. L’important est de diagnostiquer et de traiter l’infection à temps.

Par conséquent, les personnes qui changent souvent de partenaires sexuels même en utilisant des préservatifs devraient se faire tester

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Grossesse extra utérine (GEU)

Grossesse extra utérine (GEU)

Une grossesse dite extra utérine (GEU) est une grossesse qui n’est pas située dans la cavité interne de l’utérus. Elle n’est pas placée à un endroit permettant la survie de l’ovule fécondée.

Causes

2 grossesses sur 100 seront mal positionnées, les causes ne sont que très rarement identifiées. Il existe toutefois des facteurs favorisant une grossesse extra utérine:

  • maladie sexuellement transmissible (MST);
  • antécédente de chirurgie sur les trompes;
  • le stérilet en cuivre sans hormone (risque 5 à 10%);
  • le tabagisme.

Symptômes

Sans rupture de la grossesse

Petits saignements associés ou non à des douleurs la plupart du temps que d’un côté de l’abdomen

Avec rupture de la grossesse

Douleurs comme un coup de couteau avec ou non des saignements.

Les symptômes varient et sont fréquemment absents.

Localisation

Dans une large proportion, la grossesse extra utérine se situe dans une des trompes. Elles peuvent dans de rares cas être localisées dans l’ovaire, la cavité abdominale ou encore dans le col.

Toute patiente enceinte qui présente des saignements ou des douleurs doit consulter en urgence.

Traitements disponibles

Le diagnostic se fait grâce à une échographie associée à une prise de sang.

Echographie

Visualisation de la grossesse mal positionnée. Néanmoins elle n’est souvent pas visible et c’est à l’aide de divers signes échographiques qu’elle sera suspectée.

Prise de sang

Si le taux d’hormones de grossesse est supérieur à 1000, il est nécessaire de visualiser la grossesse dans la cavité utérine. Si tel n’est pas le cas, le diagnostic de GEU est posé. Si le taux d’hormones de grossesse est inférieur à 1000, il est normal de ne rien voir à l’échographie, raison pour laquelle une seconde prise de sang sera effectuée à intervalle de 48h. À ce moment-là, si les hormones ne doublent pas, le diagnostic est posé.

Traitements disponibles

Chirurgie

Sous anesthésie générale, par laparoscopie la plupart du temps. En revanche, si la patiente est instable d’un point de vue hémodynamique, la procédure se fera par ouverture abdominale.

Salpingotomie

Ouverture de la trompe et aspiration du matériel.

Salpingectomie

Ablation de la trompe, uniquement s’il y a une hémorragie.

Médicaments

Dans de rares cas et uniquement dans des conditions bien précises.

Y a-t-il un risque de récidive?

Oui, dans 10 à 25% des cas.

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Fausse couche

Grossesse non évolutive

C’est une grossesse qui s’arrête avant que le fœtus soit viable, donc avant 24 semaines d’aménorrhée de grossesse.

A noter que 1 grossesse sur 4 sera non évolutive.

3 fausses couches consécutives sont nécessaire pour envisager des examens complémentaires dans un centre multidisciplinaire d’infertilité.

90% des grossesses non évolutives se produisent avant 12 semaines d’aménorrhée.

Symptômes

  • Saignements;
  • Douleurs du bas ventre;
  • Contractions;
  • Asymptomatique (sans symptôme) parfois, lors de l’échographie, il va être remarqué que le cœur ne bat pas.

Toutes patientes enceintes présentant des saignements et/ou des douleurs doivent consulter.

Causes

La plupart du temps, les grossesses non évolutives sont en lien avec un problème chromosomique, et non génétique.

C’est la loi du tout ou rien, et surtout la patiente n’y est pour rien!

Évidemment, il est nécessaire de bannir toutes consommations de drogues et d’alcool, qui sont des facteurs importants favorisant les fausses couches et les malformations fœtales.

Traitements disponibles

Si la fausse couche a déjà eu lieu ou est en cours, on s’assure que l’expulsion du fœtus est complète par échographie, et une surveillance du taux de bêta hCG (hormone de grossesse) est réalisée, jusqu’à ce que ce dernier devienne négatif.

En cas de fièvre ou de pertes vaginales malodorantes, il faut consulter immédiatement, en raison du risque d’infection.

Par contre, si la grossesse est arrêtée et que le fœtus n’a pas été expulsé, nous pouvons traiter par médicaments ou chirurgicalement par curetage, selon la grandeur du fœtus, et/ou au choix de la patiente.

Descente d'organes

Prolapsus génital

On entend par prolapsus génital,la descente d’organes à travers le plancher pelvien. Il se caractérise par le glissement vers le bas d’un ou plusieurs organes (utérus, vessie, rectum). Ce phénomène est fréquent et peut survenir à tout âge.

Symptômes

  • Pression, pesanteur, sensation d’une boule dans le vagin;
  • Douleurs dans le bas ventre et parfois lombaire;
  • Difficultés à uriner, besoins urgents et fréquents, incontinence urinaire;
  • Troubles digestifs, difficultés pour aller à la selle, urgences défécatoires;
  • Troubles de l’activité sexuelle avec gêne et/ou douleur.

Causes

  • Accouchements, accouchement difficile;
  • Grossesses multiples;
  • Toux chroniques;
  • Certaines chirurgies;
  • Position debout prolongée et port de charge qui sollicite le périnée;
  • Constipation sévère;
  • Obésité;
  • Ménopause.

Types

Selon la localisation, on distingue trois types de prolapsus génitaux.

Cystocèle

La vessie descend de son emplacement normal et vient s’appuyer contre la paroi vaginale antérieure. C’est le prolapsus le plus fréquent chez la femme.

Prolapsus utérin

L’utérus glisse vers le bas vers la région vaginale. Après hystérectomie on parle de prolapsus du dôme vaginal.

Rectocèle

Il s’agit d’un bombement du rectum qui s’appuie sur la paroi postérieure du vagin.

Diagnostic

Les prolapsus peuvent être reconnus grâce à un examen gynécologique, afin d’en évaluer le type :

Plusieurs méthodes permettent de les identifier:

  • l’échographie vaginale qui permet de visualiser la vessie, l’utérus, les ovaires;
  • le bilan urodynamique, qui enregistre les volumes, les pressions et les débits afin d’étudier la fonction de la vessie et de quantifier le risque d’incontinence urinaire associé au prolapsus.
  • la cystoscopie, qui est une caméra introduite dans la vessie afin de visualiser l’intérieur de celle-ci.

En fonction des résultats de cette première consultation, un traitement ou, si nécessaire, des examens complémentaires, seront envisagés.

Traitements disponibles

Les traitements varient selon la gêne, l’importance du prolapsus, l’âge, et/ou le souhait d’une future grossesse. C’est pour cette raison que chaque cas doit être discuté avec la patiente au cabinet.

Comme différents traitements, on peut notamment retrouver:

  • La physiothérapie de rééducation du plancher pelvien en cas de symptômes modérés peut être proposée. Ce traitement conservateur suffit souvent.
  • Le laser vaginal peut être proposé en cas de symptômes modérés. Ce traitement conservateur suffit le plus souvent, mais il n’est pas remboursé par l’assurance.
  • les médicaments, selon le type d’incontinence urinaire.
  • les pessaires, ce sont des dispositifs mécaniques sous forme de cupules, d’anneaux ou de cubes à introduire dans le vagin ou l’anus. Ils ramènent les organes descendus dans leur position normale afin de soulager les symptômes.
  • Les traitements chirurgicaux: de nombreuses techniques sont envisageables comme la pose de bandelettes ou de filets.

Téléchargements

Incontinence urinaire

Symptômes

  • Pertes urinaires en faisant des efforts, en toussant, en éternuant ou en riant;
  • Besoin urgent d’uriner, fuites involontaires avant d’atteindre les toilettes;
  • Besoin soudain et intense d’uriner.

Causes

  • Accouchements, accouchement difficile;
  • Grossesses multiples;
  • Toux chroniques;
  • Obésité;
  • Position debout prolongée, port de charge sollicitant le plancher pelvien;
  • Ménopause.

Types

Incontinence urinaire d’effort

La perte d’urine se produit simultanément à une augmentation de pression abdominale provoquée par un effort.
Incontinence urinaire d’urgence

Elle se caractérise par des besoins irrépressibles d’uriner sans pouvoir retenir les urines.

Incontinence urinaire mixte

Elle associe les incontinences urinaires d’effort et d’urgence.

Chez la femme, l’incontinence urinaire peut être isolée ou associée à un prolapsus génital

Symptômes

Les incontinences peuvent être reconnues grâce à un examen gynécologique.

Plusieurs méthodes permettent de les identifier:

  • l’échographie vaginale qui permet de visualiser la vessie, l’utérus, les ovaires
  • le bilan urodynamique, qui enregistrent les volumes, les pressions et les débits afin d’étudier la fonction de la vessie et de quantifier le risque d’incontinence urinaire associé au prolapsus
  • la cystoscopie, qui est une caméra introduite dans la vessie afin de visualiser l’intérieur de celle-ci

En fonction des résultats de cette première consultation, un traitement ou, si nécessaire, des examens complémentaires, seront envisagés.

Traitements disponibles

Les traitements varient selon la gêne, l’âge, et/ou le souhait d’une future grossesse. C’est pour cette raison que chaque cas doit être discuté avec la patiente au cabinet.

Comme différents traitements, on peut notamment retrouver:

Physiothérapie de rééducation du plancher pelvien

En cas de symptômes modérés, une physiothérapie du plancher pelvien est proposée. Ce traitement conservateur suffit souvent.

Laser vaginal

En cas de symptômes modérés, le laser peut être proposé, mais les séances ne sont pas remboursées. Ce traitement conservateur suffit le plus souvent.

Médicaments

Selon le type d’incontinence urinaire

Pessaires

Ce sont des dispositifs mécaniques sous forme de cupules, d’anneaux ou de cubes à introduire dans le vagin. Ils ramènent la vessie descendue dans sa position normale afin de soulager les symptômes ;

Traitements chirurgicaux

De nombreuses techniques sont envisageables comme la pose de bandelettes ou de filets.

Téléchargements

Prolapsus génital

On entend par prolapsus génital,la descente d’organes à travers le plancher pelvien. Il se caractérise par le glissement vers le bas d’un ou plusieurs organes (utérus, vessie, rectum). Ce phénomène est fréquent et peut survenir à tout âge.

Symptômes

  • Pression, pesanteur, sensation d’une boule dans le vagin;
  • Douleurs dans le bas ventre et parfois lombaire;
  • Difficultés à uriner, besoins urgents et fréquents, incontinence urinaire;
  • Troubles digestifs, difficultés pour aller à la selle, urgences défécatoires;
  • Troubles de l’activité sexuelle avec gêne et/ou douleur.

Causes

  • Accouchements, accouchement difficile;
  • Grossesses multiples;
  • Toux chroniques;
  • Certaines chirurgies;
  • Position debout prolongée et port de charge qui sollicite le périnée;
  • Constipation sévère;
  • Obésité;
  • Ménopause.

Types

Selon la localisation, on distingue trois types de prolapsus génitaux.

Cystocèle

La vessie descend de son emplacement normal et vient s’appuyer contre la paroi vaginale antérieure. C’est le prolapsus le plus fréquent chez la femme.

Prolapsus utérin

L’utérus glisse vers le bas vers la région vaginale. Après hystérectomie on parle de prolapsus du dôme vaginal.

Rectocèle

Il s’agit d’un bombement du rectum qui s’appuie sur la paroi postérieure du vagin.

Diagnostic

Les prolapsus peuvent être reconnus grâce à un examen gynécologique, afin d’en évaluer le type :

Plusieurs méthodes permettent de les identifier:

  • l’échographie vaginale qui permet de visualiser la vessie, l’utérus, les ovaires;
  • le bilan urodynamique, qui enregistre les volumes, les pressions et les débits afin d’étudier la fonction de la vessie et de quantifier le risque d’incontinence urinaire associé au prolapsus.
  • la cystoscopie, qui est une caméra introduite dans la vessie afin de visualiser l’intérieur de celle-ci.

En fonction des résultats de cette première consultation, un traitement ou, si nécessaire, des examens complémentaires, seront envisagés.

Traitements disponibles

Les traitements varient selon la gêne, l’importance du prolapsus, l’âge, et/ou le souhait d’une future grossesse. C’est pour cette raison que chaque cas doit être discuté avec la patiente au cabinet.

Comme différents traitements, on peut notamment retrouver:

  • La physiothérapie de rééducation du plancher pelvien en cas de symptômes modérés peut être proposée. Ce traitement conservateur suffit souvent.
  • Le laser vaginal peut être proposé en cas de symptômes modérés. Ce traitement conservateur suffit le plus souvent, mais il n’est pas remboursé par l’assurance.
  • les médicaments, selon le type d’incontinence urinaire.
  • les pessaires, ce sont des dispositifs mécaniques sous forme de cupules, d’anneaux ou de cubes à introduire dans le vagin ou l’anus. Ils ramènent les organes descendus dans leur position normale afin de soulager les symptômes.
  • Les traitements chirurgicaux: de nombreuses techniques sont envisageables comme la pose de bandelettes ou de filets.

Téléchargements

Incontinence urinaire

Symptômes

  • Pertes urinaires en faisant des efforts, en toussant, en éternuant ou en riant;
  • Besoin urgent d’uriner, fuites involontaires avant d’atteindre les toilettes;
  • Besoin soudain et intense d’uriner.

Causes

  • Accouchements, accouchement difficile;
  • Grossesses multiples;
  • Toux chroniques;
  • Obésité;
  • Position debout prolongée, port de charge sollicitant le plancher pelvien;
  • Ménopause.

Types

Incontinence urinaire d’effort

La perte d’urine se produit simultanément à une augmentation de pression abdominale provoquée par un effort.
Incontinence urinaire d’urgence

Elle se caractérise par des besoins irrépressibles d’uriner sans pouvoir retenir les urines.

Incontinence urinaire mixte

Elle associe les incontinences urinaires d’effort et d’urgence.

Chez la femme, l’incontinence urinaire peut être isolée ou associée à un prolapsus génital

Symptômes

Les incontinences peuvent être reconnues grâce à un examen gynécologique.

Plusieurs méthodes permettent de les identifier:

  • l’échographie vaginale qui permet de visualiser la vessie, l’utérus, les ovaires
  • le bilan urodynamique, qui enregistrent les volumes, les pressions et les débits afin d’étudier la fonction de la vessie et de quantifier le risque d’incontinence urinaire associé au prolapsus
  • la cystoscopie, qui est une caméra introduite dans la vessie afin de visualiser l’intérieur de celle-ci

En fonction des résultats de cette première consultation, un traitement ou, si nécessaire, des examens complémentaires, seront envisagés.

Traitements disponibles

Les traitements varient selon la gêne, l’âge, et/ou le souhait d’une future grossesse. C’est pour cette raison que chaque cas doit être discuté avec la patiente au cabinet.

Comme différents traitements, on peut notamment retrouver:

Physiothérapie de rééducation du plancher pelvien

En cas de symptômes modérés, une physiothérapie du plancher pelvien est proposée. Ce traitement conservateur suffit souvent.

Laser vaginal

En cas de symptômes modérés, le laser peut être proposé, mais les séances ne sont pas remboursées. Ce traitement conservateur suffit le plus souvent.

Médicaments

Selon le type d’incontinence urinaire

Pessaires

Ce sont des dispositifs mécaniques sous forme de cupules, d’anneaux ou de cubes à introduire dans le vagin. Ils ramènent la vessie descendue dans sa position normale afin de soulager les symptômes ;

Traitements chirurgicaux

De nombreuses techniques sont envisageables comme la pose de bandelettes ou de filets.

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Sécheresse et inconfort vaginal

Sécheresse

En temps normal, le vagin est humide : tout au long du cycle menstruel, les hormones ovariennes, comme les oestrogènes, influent sur son développement et déterminent sa souplesse. Lors des rapports sexuels, la circulation sanguine augmente, l’humidité est plus importante: le vagin se lubrifie.

Lorsque les sécrétions hormonales sont perturbées ou quand la flore vaginale est déséquilibrée, le vagin peut perdre son humidité: on parle alors de sécheresse vaginale.

La sécheresse vaginale peut provoquer des démangeaisons intimes, un inconfort, des douleurs lors des rapports sexuels, des infections vaginales chroniques, des cystites chroniques.

Il faut distinguer la sécheresse vaginale du défaut de lubrification, qui est liée à l’excitation sexuelle et a donc lieu uniquement lors des rapports sexuels. Il est donc possible qu’une femme ait un défaut de lubrification, mais aucun problème de sécheresse vaginale.

Causes

Cause hormonale (baisse du taux d’œstrogènes)

  • Péri/pré et ménopause;
  • Allaitement;
  • Certaines méthodes contraceptives hormonales;
  • Troubles du cycle;
  • Traitement anticancéreux.

Cause non hormonale

  • Irritation et/ou une infection de la muqueuse vaginale;
  • Perturbation de la flore du vagin;
  • Port de vêtements trop serrés, à l’origine de frottements prolongés de la vulve;
  • Soins intimes trop agressifs : douches vaginales répétées, épilation vulvaire, utilisation de tampons durant toute la durée des règles;
  • Rapports sexuels répétés et prolongés, des pénétrations trop rapides, sans préliminaires ou encore l’utilisation de préservatifs non lubrifiés peuvent également irriter la muqueuse du vagin;
  • Grandes fatigues, les altérations de l’état général, stress;
  • Maladies graves au long cours;
  • Prise de médicaments (antidépresseurs tricycliques, antipsychotiques…).

Traitements disponibles

Les traitements varient selon l’âge.

Jeunes patientes

  • Exclure une infection;
  • Préférer l’anneau vaginal comme méthode contraceptive;
  • Ovules à base d´acide hyaluronique ou dans de rares cas, ovules à base d’œstrogènes;
  • crème avec applicateur naturelle;
  • laser vaginal, non remboursé par l’assurance maladie.

Patiente qui allaite

  • Exclure une infection;
  • Ovules à base d´acide hyaluronique;
  • Crème avec applicateur naturel;
  • Laser vaginal, non remboursé par l’assurance maladie.

Patiente péri/pré-ménopausée ou ménopausée

  • Exclure une infection;
  • Ovules à base d´acide hyaluronique
  • Crème avec applicateur naturelle;
  • Ovules et/ou crème à base d´œstrogènes;
  • Laser vaginal, non remboursé par l’assurance maladie.

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Pathologie gynécologique

Ovaires micropolykystiques

Le syndrome des ovaires micropolykystiques ou SOPK est un dérèglement hormonal au niveau des ovaires et/ou de l’hypophyse (glande située dans le cerveau). Les androgènes et plus particulièrement la testostérone est excessivement sécrétée.

Causes

Les causes ne sont pas déterminées et sont multifonctionnelles (environnement/génétique).

Symptômes

Les symptômes sont en lien avec le trouble hormonal.

Rareté ou pas d’ovulation, cycles irréguliers

  • Cycles long de plus de 40 jours;
  • Parfois absence de règles.

Production excessive de testostérone

  • Acné;
  • Hyper pilosité
  • Chute de cheveux

Problèmes métaboliques

  • Obésité;
  • Diabète;
  • Hypertension

Diagnostic

Le SOPK peut être diagnostiqué par échographie et/ou prise de sang.

Echographie

Les ovaires contiennent plus de 10 follicules, microkystes inférieurs à 1 cm

Prise de sang

Androgènes élevés, hormone LH élevée hyperinsulinémie

Evolution

Puberté

Cycles irréguliers acné +/- hyper pilosité.

20 à 40 ans

Cycles irréguliers ou absence de règles, acné +/- hyper pilosité, parfois infertilité.

40 ans à 55 ans

Acné +/- hyper pilosité, intolérance aux hydrates de carbone.

Dès 55 ans

Risque de diabète et risque cardio-vasculaire.

Traitements disponibles

Le traitement est uniquement en lien avec les symptômes et varie selon l’âge.

Acné et/ou hyper pilosité

  • Pilule œstroprogestative;
  • Pilule œstroprogestative associée à de l’acétate de cyprotérone, œstrogène naturel associée à de l’acétate de cyprotérone. A noter que l’acétate de cyprotérone est efficace en trois mois sur l’acné et en six mois sur l’hirsutisme.

Obésité

  • Diminution des hydrates de carbone et privilégier un régime protéinique permet une perte d’environ 10% du poids initial,
    une réduction de l’hyperandrogénie et montre un effet bénéfique sur l’aménorrhée, avec un potentiel bénéfice sur la fertilité.

Infertilité

  • Stimulation de l’ovulation par médicaments. Possibilité de picking ovarien : sous anesthésie générale par laparoscopie, on pique les ovaires afin de réduire le nombre de microkystique.

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Endométriose

L’endométriose est une maladie fréquente et complexe, parfois évolutive, avec ou sans symptômes. Des foyers de l’endomètre (partie interne de l’utérus = la moquette) ont migré en dehors ou dans l’ utérus et s’implantent le plus souvent dans le bas ventre, comme sur la vessie, dans les ovaires, sur les trompes, sur le péritoine, ainsi que dans l’utérus (mais à une place inadaptée). Dans de rares cas, ils peuvent s’implanter sur le diaphragme ou dans les poumons.

Tout comme la muqueuse interne de l’utérus, ils réagissent aux changements hormonaux et saignent quand il y a les règles.

C’est une des pathologies les plus courantes dans l’infertilité.

Symptômes

Une partie des patientes n’ont pas de symptômes, d’autres présentent des

  • Règles abondantes et douloureuses;
  • Douleurs pendant les rapports sexuels;
  • Douleurs à l’ovulation;
  • Douleurs en urinant;
  • Douleurs en allant à selles pendant les règles;
  • Douleurs à l’introduction de tampon hygiénique.

Au fils du temps, les douleurs deviennent de plus en plus importantes, les règles nourrissant l’endométriose. Le degré de douleurs ne marque pas la gravité de l’endométriose

Causes

L’endométriose est mystérieuse, elle peut être dû à des règles retro-grade ( pendant les règles une partie du sang refluerait par les trompes et se déverserait dans le ventre) ou à des facteurs inflammatoires, environnementaux, génétiques.

Diagnostic

  • Échographie
  • IRM
  • Laparoscopie

Traitements disponibles

Plusieurs traitements existent pour l’endométriose:

  • Pilule œstro-progestative spécifique;
  • Pilule progestative qui stoppe les règles, ainsi que l’implant ou le stérilet hormonal;
  • Médicament stoppant les règles mais non contraceptif;
  • Injections qui mettent la femme en ménopause;
  • Chirurgie conservatrice (elle permet de confirmer le diagnostique, et d’enlever le maximum de foyers. Certains ne seront pas retirés car une lésion d’organes pourrait en découler, sous anesthésie générale et par laparoscopie);
  • Combinaison chirurgie et médicaments ;
  • Chirurgie (réalisation d’une hystérectomie et annexectomie bilatérale. Elle est uniquement à effectuer dans de rare cas, sous anesthésie générale par laparoscopie, si toutes les autres possibilités ont été infructueuses et s’il n’y a plus de désir de grossesse.)

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Myome

Les myomes, appelés également fibromes, sont des tumeurs bénignes dans l’utérus constituées de muscles lisses qui se sont mis en boule, formant ainsi un nodule.

Symptômes

Chez 2 femmes sur 3, ils ne provoquent pas de symptômes.

Ils sont diagnostiqués lors de l’échographie du contrôle gynécologique et peuvent provoquer:

  • Des saignements abondants en dehors des règles;
  • Des règles fortes et longues;
  • Des problèmes urinaires ou digestifs, si un myome appuie sur la vessie ou le rectum;
  • Des douleurs dans le bas ventre;
  • Des douleurs pendant les rapports sexuels
    une pesanteur dans le bassin ou un gonflement de l’abdomen;
  • Des problèmes de fertilité.

Causes

  • Origine africaine et afro-américaine;
  • Femmes n’ayant jamais eu de grossesse;
  • Premières règles avant l’âge de 10 ans;
  • Prédisposition familiale;
  • Manque de vitamine D;
  • Obésité

Diagnostic

Le diagnostic est posé grâce à une échographie et/ou un IRM.

Traitements disponibles

Lorsqu’ils sont sans symptômes, une surveillance par échographie suffit.

Un traitement s’impose lorsque les symptômes affectent la qualité de vie ou s’ils sont responsables de problèmes affectant le désir de grossesse. Il est important de discuter des diverses options lors d’une consultations, et d’évaluer le risque et bénéfice de chaque traitement.

Traitement médical

Les traitements hormonaux classiques : pilules œstroprogestatives, progestatifs, stérilet hormonal sont utilisés depuis de nombreuses années pour réduire les saignements utérins anormaux. Cependant, leur efficacité est limitée et ils ne permettent pas de réduire drastiquement la taille des myomes. Depuis 2013, un traitement hormonal comprenant un modulateur sélectif des récepteurs à la progestérone est disponible en Suisse : il est particulièrement efficace en réduisant la taille des myomes et en diminuant les symptômes dans environ 80% des cas. Il présente néanmoins des effets indésirables à discuter.

Traitement chirurgical (myomectomie)

Elle consiste à retirer uniquement le ou les myomes, afin de conserver l’utérus et la possibilité d’une grossesse. L’intervention se déroule sous anesthésie générale, par laparoscopie, si la taille du ou des myomes le permet, ou par incision sur le ventre (comme pour une césarienne). C’est le traitement de choix pour les femmes ayant un désir de grossesse.

Traitement chirurgical (hystérectomie)

Ce procédé repose sur l’ablation de l’utérus, sous anesthésie générale par laparoscopie si la taille de l´utérus le permet, sinon par ouverture comme pour une césarienne. Ce traitement est réservé aux femmes ne souhaitant plus de grossesse.

Traitement par embolisation

Le traitement par embolisation consiste à injecter des microbilles de gel dans les vaisseaux sanguins qui nourrissent le myome pour les boucher et ainsi l’assécher. Cette intervention est réalisée sous anesthésie locale par un médecin radiologue dans un centre compétent. Ce traitement est réservé aux femmes n’ayant plus de désir de grossesse.

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