Laser vaginal
Son utilisation a pour but d’améliorer votre confort intime si vous souffrez de sécheresse vaginale, de douleurs pendant les rapports, d’infections chroniques, et après un accouchement.
Utilité
Le traitement au laser apporte une solution en cas de :
- Sécheresse vaginale;
- Infections vaginales chroniques (mycoses/gardnerelloses);
- Infections urinaires chroniques (cystites);
- Laxité vaginale (descente modérée de l’utérus/de la vessie);
- Incontinence urinaire légère;
- Après l’accouchement.
Le laser est utilisé depuis un peu plus de cinq ans en Europe, surtout en Italie, France et Grande-Bretagne mais également, depuis plus de sept ans, aux États-Unis ainsi qu’à Dubaï.
Fonctionnement
Le manque de collagène provoque de la sécheresse, de la laxité vaginale et conduit également aux infections chroniques. Le manque d’œstrogène durant la grossesse, quant à lui, crée un assèchement des parois vaginales.
Afin de parer ces problèmes, le traitement au laser va permettre de relancer la production de collagène en enlevant les couches superficielles vieillissantes du vagin et de les remplacer par des cellules des couches inférieures, plus jeunes et hydratées. L’intervention au laser va également stimuler la musculature vaginale, lui redonner sa tonicité et va aussi améliorer la lubrification.
Est-ce douloureux?
Non.
Le soin est indolore, le laser ne brûle pas et les pulsions ne créent aucune douleur. Il n’y a donc pas besoin d’anesthésie.
Il peut arriver que la patiente sente un léger tapotement ou échauffement pendant le traitement.
Dans de rares cas, en cas de vagin sec ou atrophié, il peut s’avérer nécessaire de suivre un traitement préalable local d’un mois, à base d’ovules d’acide hyaluronique et de lubrifiants, ou d’ovules à base d’œstrogènes si la patiente n’allaite pas. Ce traitement rend la souplesse au vagin et permet d’effectuer le traitement au laser par la suite.
Déroulement
Un examen gynécologique préalable est nécessaire afin de vérifier quel type de traitement est adapté et de déterminer le nombre de séances.
Le traitement se fait en position gynécologique. L’introduction d’un spéculum dans le vagin permet d’y glisser la sonde du laser. Cette tige est placé au fond du vagin et ramené centimètre par centimètre vers l’entrée du vagin, en envoyant à chaque fois une pulsion qui traite les parois à 360°. Grâce à cette technologie, il n’est plus nécessaire de tourner la pièce pour traiter tous les côtés, une séance ne dure ainsi que 5 à 10 minutes.
Le seul moment pouvant être désagréable, se situe à l’entrée du vagin, raison pour laquelle on y diminue l’intensité des pulsions.
La patiente ne ressent aucune gêne après la séance, elle peut donc vaquer à ses occupations habituelles. Il est cependant conseillé de s’abstenir de rapports sexuels et d’introduction de tampons ou autres dans le vagin dans les 4 jours qui suivent la séance.
Les médecins sont-ils les seuls à pratique cette technique?
Oui.
Les gynécologues sont les plus aptes à pratiquer le laser puisqu’ils sont spécialisés dans les désagréments vaginaux et ils connaissent les gestes techniques pour l’insertion du spéculum à l’intérieur du vagin et arrivent à suivre la courbure du vagin sans blesser la patiente.
coûts
Le coût d’une séance peut varier de CHF 200.- à CHF 400.- suivant les villes et les lieux.
Veuillez noter que ce traitement n’est pas remboursé par les caisses maladie.
- Pas de douleur pendant ni après le traitement.
- Pas besoin d’anesthésie.
- Rapide, environ 10 minutes.
- Non remboursé par les assurances.
- Une grossesse en cours;
- Les infections génitales ou urinaires en cours. Veuillez signaler au médecin un éventuel antécédent d’herpès génital (un traitement prophylactique devra être pris);
- Un prolapsus génital important;
- Une hémorragie génitale en cours ou non explorée;
- Des crises d’épilepsie;
- La présence d’implants tels que pacemaker, stimulateur;
- La présence des règles.
- Aucun effet indésirable grave n’a été rapporté jusqu’à présent.
- Le traitement peut parfois être à l’origine d’un léger saignement pendant 24 à 48h.
- La patiente peut éprouver une sensation d’œdème et d’échauffement pendant 1 à 3 jours en moyenne, variable selon les paramètres utilisés.
- Une augmentation des pertes physiologiques peut parfois être observée.